En Azerbaïdjan, les femmes n'auront plus à aller puiser l'eau potable près des lignes de front :

Le Comité International de la Croix-Rouge (CICR) a terminé les travaux de reconstruction du système d'approvisionnement en eau engagés en août dernier dans le village de Shukurbayli.
"Le cessez-le-feu dans le Haut-Karabakh a été annoncé il y a 14 ans, mais l'accès à l'eau est toujours limité, dans certains cas parce que l'infrastructure a été détruite, dans d'autres parce que la population s'est déplacée en masse ou que la source d'eau se situe dans une zone dangereuse", a expliqué Toon Vandenhove, chef de la délégation du CICR en Azerbaïdjan. "Ce sont surtout les femmes, dans des villages touchés par le conflit tels que Shukurbayli, qui doivent aller puiser de l'eau potable aux sources près de la ligne de front, a-t-il ajouté. Tous les jours, elles mettent leur vie en danger. Alors en réparant le système d'approvisionnement en eau, indirectement, le CICR les protège."





Cameroun : l'eau potable manque dans les deux tiers des villes :

Voilà ce qu'affirmait le ministre camerounais de l'Energie et de l'Eau Jean Bernard Sindeu, il y a quelques jours.

"Sur 326 villes recensées au Cameroun, seul 106 sont alimentées en eau potable et la demande est systématiquement supérieure à l'offre, ce qui nécessite une action forte de la part du gouvernement", a avoué le ministre jeudi dans le cadre de la communication gouvernementale.
Dans la capitale de Yaundé, avec près de deux millions de personnes, la production journalière se situe à 97.000 m3 d'eau alors que la demande dépasse les 160.000 m3. Cette situation est similaire pour la ville de Douala, la capitale économique camerounaise.
A peine 42% des populations rurales camerounaises ont accès à l'eau potable et en zone urbaine 23% seulement en disposent, selon le ministre.

Ces chiffres "prouvent que l'objectif l'eau pour tous est loin d'être atteint au Cameroun et que le combat est loin d'être gagné (...) Plusieurs projets en partenariat avec le Japon, la Chine, la Belgique, la Banque africaine de développement (BAD) sont en cours afin de réduire le déficit", a-t-il ajouté.




Sources : Xinhua
La Chine finance l’adduction d’eau potable au Congo :

La Chine va financer à plus de 2 milliards de FCFA un projet d’amélioration et d’alimentation en eau potable dans la localité d’Oyo, au nord du Congo. L’accord relatif à ce financement a été signé à Brazzaville entre le ministre congolais de l’Energie et de l’Hydraulique, Bruno Jean Richard Itoua, et l’ambassadeur chinois au Congo, Li Shuli.
Ce projet, qui sera réalisé par la société chinoise Zheng Wei Technic, favorisera l’installation, dans cette ville natale de l’actuel président congolais, Denis Sassou N’Guesso, de trois nouveaux forages, d’un système de traitement d’eau, d’une station de refoulement et d’un château d’eau.

Sources :
Les Afriques


Eaux et assainissement au Burkina Faso, des constats partagés :
"La Fondation Ensemble remercie chaleureusement la Fondation «Suez Eau pour tous», qui est à l’initiative de cette rencontre et tient également à exprimer toute sa reconnaissance à l’ensemble des partenaires présents, qui ont accepté de mettre en commun leur expérience sur place, en toute transparence.

Eau vive, Sos Sahel, Water Aid, Gret, Pseau, Rain Foudation, le Secours Catholique ont témoigné de leurs points forts et des marges de progrès à envisager.

Stratégie centrée sur le plaidoyer, technologies innovantes, force du réseau, formation des élus, savoir-faire avéré en eau et assainissement et bonne connaissance des acteurs locaux dans ce domaine…

Chacun a rapidement pu puiser dans l’intervention de l’autre des sources d’échanges et de capitalisation.

Trop de programmes se terminent trop tôt. Ce constat partagé a posé directement la question de la durée réelle des projets. Quand peut-on considérer qu’un projet est réellement fini ? Quelles solutions mettre en place pour en assurer le suivi, même après la fin effective des installations ?

Dans le contexte de la décentralisation en cours au Burkina Faso, l’harmonisation des actions menées avec les différents acteurs sur place est au coeur de la vie des programmes : associations des usagers de l’eau, comités de gestion de l’eau, chefs de centre ou encore conseils villageois de développement...

“Il serait intéressant que l’on puisse échanger sur l’expérience de chacun concernant les acteurs locaux” a proposé spontanément SOS Sahel.

L'idée adoptée : étudier la possibilité de monter en 2009 à Ouagadougou, une rencontre entre les partenaires impliqués au Burkina.

Ce moment de partages permettrait aux équipes locales de se rencontrer et d’échanger sur leurs pratiques, les techniques mises en oeuvre, les points forts, les solutions envisagées pour surmonter les points délicats…

Certaines techniques pourraient être plus particulièrement évoquées (reboisement, ecosan, maintenance des ouvrages...).

Aujourd’hui deux bailleurs de fonds s’engagent aux côtés des acteurs sur le terrain, convaincus des fruits à récolter de ce partage
d’expériences. Car on sait bien qu’une partie de la solution est de travailler ensemble."

Télécharger la lettre d'information complète.


Source: Fondation Ensemble


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