Au Zimbabwe, l'épidémie de choléra progresse et a déjà fait presque 300 morts, selon les Nations Unies :
Sources: LeMonde.fr, Romandie.com, RTBF.be
En voici quelques extraits:
- "La crise de l’eau est en fait une crise de la gouvernance de l’eau dont la corruption est une des causes profondes. La corruption dans le secteur de l’eau est endémique et rend l’eau impropre à la consommation, inaccessible et coûteuse. Ceci est une évidence dans le creusement de puits en Afrique subsaharienne, dans la construction d’usines de traitement des eaux usées dans les centres urbains d’Asie, dans l’édification de barrages hydroélectriques en Amérique latine ainsi qu’au vu des abus et des détournements quotidiens de l’eau dans le monde entier."
- "La pollution de l’eau est rarement sanctionnée et les fonds affectés à la GRE atterrissent souvent dans les poches de fonctionnaires corrompus. En Chine, par exemple, la corruption empêche l’application des réglementations environnementales et contribue à une situation où les nappes aquifères de 90% des villes sont polluées et où plus de 75% des cours d’eau qui passent dans les centres urbains sont considérés comme impropres à la consommation ou pour la pêche."
- "Chaque année, des millions de personnes meurent à cause de maladies transmises par l’eau, faute, de la part des responsables, d’avoir traité en priorité la mise en place d’un réseau d’eau potable et d’assainissement. En 2004, plus d’un milliard de personnes n’avaient pas accès à l’eau potable et deux milliards n’étaient pas reliées à un réseau de traitement des eaux usées."
Projet d'approvisionnement en eau potable à Taroudant, au Maroc :
Sources: wabayn.com, lematin.ma
Jacques Chirac propose une taxe pour l'accès à l'eau :
Le 13 Novembre dernier, lors du colloque "l'eau pour la paix, la paix pour l'eau", l'ancien Président de la République proposait une taxe applicable aux transports maritimes afin d'assurer l'accès à l'eau et l'assainissement (voir Le saviez-vous ? sur l'eau, l'assainissement et l'hygiène) comme il l'avait fait pour les billets d'avion lors de sa présidence. Il a notamment soutenu que «0,7 % du PIB consacré à l’aide au développement doit être maintenu» et que «l’effondrement des crédits d’aide, dans la quasi-totalité des pays du Nord, est une honte, une faute morale et une erreur stratégique». Pour Jacques Chirac, «il est urgent de fixer et de faire adopter des règles de partage et d'arbitrage de la gestion de l'eau»...
Sources: lesechos.fr, actualites-news-environnement.com, gaboneco.com
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